La haine envers Charles Enderlin,
correspondant de France 2 à Jérusalem :
Pourquoi ?
La haine envers Charles Enderlin, | |
En octobre 2002, certains mouvement juifs extrémistes ont attribué à Charles Enderlin, le correspondant de France 2 à Jérusalem, un Prix de la Désinformation, ou Prix Goebbels, comme n'hésitent pas à l'appeler certains membres de ces ligues extrémistes (pour mémoire, Chef de la propagande nazie…). Pourquoi cette haine ? Ces organisations (Ligue de  défense juive par exemple) dénoncent le soutien de Charles Enderlin envers les palestiniens dans sa couverture du conflit. Le journaliste était déjà fortement critiqué auparavant; ce qui amis le feu au poudre, c'est le reportage diffusé par France 2 le 30 septembre 2000: la mort en direct à Gaza du petit Mohamed Al-Dura, attribuée alors à des soldats israéliens. Ces images ont fait ensuite le tour du monde. En 2001, Esther Shapira réalise pour la chaîne de télévision allemande ARD, une "contre enquête", "Das Rote Quadrat (Le carré rouge), 3 balles et un enfant mort" qui souhaiterait prouver que l'enfant à été tué par des balles palestiniennes (voir l'article de Tom Segev). Mais ce reportage est uniquement basé sur les investigations personnelles d'un général de Tsahal. Certaines organisations extrémistes juives reprochent à France 2 de ne pas vouloir diffuser ce document. En outre, Charles Enderlin a sorti en mai 2002 "Rêve brisé, Histoire de l'échec du processus de paix au Proche-Orient (1995-2002)" (près de 29000 exemplaires vendus soit un gros succès pour ce type d'ouvrage), enquête sur l'échec des négociations israëlo-palestiniennes et notamment Camp David. Cette hidtoire a également fait l'objet d'un reportage diffusé sur France 2 le 3 et 4 novembre 2002. Quelques sites... |
Arrêt sur Images : Jérusalem : feux croisés sur la presse Les médias occidentaux accusés de partialité au Proche-Orient Les médias hexagonaux montrés du doigt en Israël "Who killed Mohammed al-Dura?" Ligue de Défense Juive "Un entretien exclusif avec Charles Enderlin, deux ans après la mort en direct de Mohamed Al-Dura à Gaza". |
| Bibliographie : |
Le Rêve brisé : Histoire de l'échec du processus de paix au Proche-Orient (1995-2002) Présentation de l'éditeur :Charles Enderlin est le correspondant permanent de France 2 à Jérusalem depuis 1981 et est donc un témoin privilégié du processus de paix au Proche-Orient. Argumentaire livre : D'offensives en ripostes, d'attaques terroristes en représailles, Charles Enderlin a suivi les soubresauts de la guerre, tant au coeur des territoires occupés que dans les salons feutrés des ambassades. Il nous livre à la fois le récit des événements et leurs coulisses diplomatiques, apportant de nombreuses révélations sur les contacts secrets entre Israéliens et Palestiniens. Voici donc l'histoire de l'échec du processus de paix au Proche-Orient, de l'assassinat de Rabin à l'offensive lancée par Sharon contre Arafat. |
| Paix ou guerres : Les Secrets des négociations israêlo-arabes, 1917-1997 La chronique de Lire : Zigzag vers la paix Jamais des adversaires qui se sont fait la guerre autant de fois ne se seront finalement autant parlé. La lecture du gros livre de Charles Enderlin sous-titré «Les secrets des négociations israélo-arabes 1917-1997», a de quoi rendre perplexe: comment le fil du dialogue a-t-il pu résister à tant de haines accumulées de part et d'autre? Très riche en révélations sur ces contacts maintenus secrets, cet ouvrage apporte un éclairage inédit sur l'histoire contemporaine de cet Orient compliqué où l'on sait combien ici plus qu'ailleurs les frontières de la paix et de la guerre passent par d'étranges détours.  Abdullah, roi de Jordanie, grand-père et prédécesseur du souverain hachémite actuel, mourra d'avoir voulu ignorer la loi de l'anathème contre Israël en cherchant à régler directement avec Ben Gourion le sort des réfugiés palestiniens après la guerre de 48. L'espionnage et les assassinats ne dissuaderont pas non plus Nasser d'envoyer des émissaires aux autorités d'un Etat hébreu officiellement honni. En 1966, le chef du Mossad est même invité au Caire. L'affaire est près de se conclure quand Levi Eshkol, le Premier ministre israélien, renonce au dernier moment. Une occasion manquée? L'année suivante, c'est la guerre des Six-Jours et beaucoup d'amertumes engrangées.Sadate à Jérusalem Pour autant, Hussein de Jordanie qui, en septembre 1973, avertit Golda Meir de l'imminence d'une attaque des Egyptiens et des Syriens, multipliera les voyages clandestins en Israël. La venue de Sadate à Jérusalem est bien sûr un événement considérable mais elle est aussi l'aboutissement d'un rapprochement longuement mûri. Le processus d'Oslo est en filigrane dans ce coup d'éclat et tous les efforts déployés dans l'ombre, parfois à l'insu des pays qui accueillent ces négociateurs couleur de muraille... et de leurs services de renseignements! Yitzhak Shamir lui-même, malgré ses répugnances, ne s'opposa pas à l'établissement de liens avec les Palestiniens, ouvrant la voie à la levée de l'interdiction de toute relation avec l'OLP d'Arafat. Faut-il désespérer maintenant après le meurtre de Yitzhak Rabin et avec Benjamin Netanyahu au pouvoir? Shimon Peres confie à Robert Littell (Conversations avec Shimon Peres chez Denoël) qu'il aime à se remémorer ce proverbe arabe: «Le chameau qui transporte le sucre à La Mecque doit assouvir sa faim en mangeant des épines.» Il faut croire que ceux qui l'emprunteront se blesseront encore sur le chemin qui doit conduire à la paix. --Daniel Bermond, ©Lire-- |
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